Productivité

La productivité est le rapport (ou le ratio) entre la production de biens et services et les facteurs, ou certains facteurs qui ont permis d'obtenir cette production.

Par simple division, on peut ainsi calculer la productivité du travail, du capital, des investissements, des matières premières, etc.

Employé seul, le terme « productivité » sous-entend en général la productivité du travail. La productivité dite « apparente » du travail est le rapport entre la valeur ajoutée et la quantité de travail mise en œuvre pour obtenir cette valeur ajoutée (effectifs humains ou produit de l'effectif par le nombre d'heures travaillées).

L'augmentation de la productivité apparente du travail (multipliée par 20 en France au cours du XXe siècle, cependant que le nombre d'heures travaillées baissait régulièrement) est due aussi bien à la modernisation des équipements, à l'évolution des qualifications, à la rationalisation de l'organisation de la production de biens et de services, qu'à l'augmentation de la quantité de capital par travailleur.

Ainsi les mesures de la productivité du travail varient-elles fortement d'un secteur d'activité à un autre secteur d'activité (agriculture, industrie, tertiaire, etc.).

On distingue la productivité apparente de la productivité marginale du travail (ou du capital), part de la croissance de la production due uniquement à la variation de la quantité de travail (ou de capital).

La productivité marginale d'un facteur de production sera obtenue en supposant les autres facteurs constants.

On calcule aussi la productivité globale des facteurs (PGF), qui est la moyenne pondérée de la productivité apparente du travail et du capital par la part des revenus du travail et du capital dans le PIB (cette part étant en moyenne et respectivement de 65 et de 35 % du PIB dans les pays développés).

La PGF est considérée comme l'une des mesures possibles du progrès technique.

La croissance économique, qu'elle soit considérée comme « extensive » (augmentation du nombre de personnes qui travaillent) ou « intensive » (gains de productivité du travail), emporte ce paradoxe qu'il n'y a pas immédiatement adéquation entre gains de productivité, répartition des revenus qui en sont issus, et évolution de la demande globale.

Il arrive que les gains de productivité n'alimentent ni la croissance, ni le pouvoir d'achat. Marx y voyait une contradiction insurmontable, alors que l'analyse régulationniste y voit seulement un dysfonctionnement qui peut être levé notamment par des règles institutionnelles portant sur la répartition des revenus.

 

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Arnaud Jeulin Responsable de la publication, Trader

Après un diplôme d'ingénieur, Arnaud a commencé une carrière de développeur. Il a travaillé avec des traders et des services de back office pour mettre en place des prototypes et des outils de trading. Il a ensuite créé sa propre entreprise en 2003.

Il a été responsable du webmarketing pour la Banque en ligne Suisse Synthesis, depuis rachetée par Saxo Bank. Il a aussi fait des audits pour différents brokers et participé à plusieurs salons professionnels pour les courtiers à Londres, Paris et Chypre.

Depuis 21 ans Arnaud a approfondi sa connaissance des brokers et des marchés, il utilise son expérience pour améliorer Mataf afin d'éviter d'orienter les visiteurs vers des brokers malhonnêtes ou des stratégies de trading dangeureuses.

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