Déficit Public

En comptabilité nationale française, les administrations publiques (ensemble incluant l'Etat, les administrations territoriales et les administrations de sécurité sociale) enregistrent un déficit public lorsque les dépenses publiques d'une année dépassent les recettes publiques d'une année.

Le déficit budgétaire, solde négatif des dépenses de l'Etat rapportées aux recettes de l'Etat, fait donc ainsi partie (et même partie essentielle) de ce que l'on nomme le déficit public, ou « les déficits publics ».

 

En situation récurrente de déficit public annuel (cas de la France depuis 1974 ainsi que de nombreux autres pays industrialisés), la dette publique se voit chaque année augmentée du montant du dit déficit public.

En comptabilité nationale, on mesure cependant un « solde primaire des finances publiques » qui ne tient pas compte des intérêts acquittés chaque année sur la dette publique.

Si cette dette publique était nulle, le déficit public serait simplement égal au déficit primaire.

Une règle économique porte l'inévitable conséquence suivante : la dette publique, ainsi donc que les déficits publics qui l'alimentent et s'en voient réciproquement alimentés, doivent être financés par des recettes futures, qu'il s'agisse d'une augmentation des recettes fiscales de l'Etat et des autres administrations publiques ou d'un recours à l'emprunt.

 

On mesure les déficits publics ainsi que les dettes publiques en pourcentage des PIB nationaux des pays, et les critères de convergence définis par le Traité de Maastricht de 1993 avaient fixé à 3 % du PIB le seuil maximal des déficits publics des pays membres ou futurs membres de la zone euro et à 60 % du PIB le seuil maximal des dettes publiques.

En 1993, le déficit public de la France était de plus de 6 % du PIB, et ce pourcentage était descendu en-dessous de 2 % entre 1998 et 2001.

Le seuil de 3 % fut de nouveau dépassé de 2002 à 2004, puis « respecté » entre 2005 et 2007.

La crise bancaire et financière mondiale passa ensuite par là, ainsi que les plans de relance orchestrés par les Etats des principaux pays industrialisés, y compris la France.

En 2009, la dette de la France a culminé à 1,5 milliards d'euros, soient 77,6 % du PIB (contre 67,5 % en 2008) et le déficit public à 7,5 % du PIB.

Si le déficit de la sécurité sociale a fortement augmenté en 2009 (+ 24 milliards d'euros), celui des seules administrations territoriales (régions, départements, communes) s'est réduit de près de 2 milliards d'euros entre 2008 et 2009.

Le déficit strictement budgétaire s'est creusé de 62 milliards d'euros en 2008 à 117 milliards d'euros en 2009.

 

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Arnaud Jeulin Responsable de la publication, Trader

Après un diplôme d'ingénieur, Arnaud a commencé une carrière de développeur. Il a travaillé avec des traders et des services de back office pour mettre en place des prototypes et des outils de trading. Il a ensuite créé sa propre entreprise en 2003.

Il a été responsable du webmarketing pour la Banque en ligne Suisse Synthesis, depuis rachetée par Saxo Bank. Il a aussi fait des audits pour différents brokers et participé à plusieurs salons professionnels pour les courtiers à Londres, Paris et Chypre.

Depuis 21 ans Arnaud a approfondi sa connaissance des brokers et des marchés, il utilise son expérience pour améliorer Mataf afin d'éviter d'orienter les visiteurs vers des brokers malhonnêtes ou des stratégies de trading dangeureuses.

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